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Programmation

Caroline Boileau

Symptômes relocalisés

Symptômes relocalisés, le projet qu'elle développe pour Mémoire vive, s'intéresse à l'histoire de la santé publique à travers les faits, les statistiques et les publicités de médicaments qu'elle a trouvées lors de recherches en archives.

Sous-événement de

Mémoire vive

Initié par DARE-DARE en collaboration avec le Centre d’histoire de Montréal, Mémoire Vive dessinait un cadre de réflexion réunissant des artistes et des intervenants du domaine du patrimoine.



Symptômes relocalisés, le projet que Caroline Boileau développe pour Mémoire vive, s'intéresse à l'histoire de la santé publique à travers les faits, les statistiques et les publicités de médicaments qu'elle a trouvées lors de recherches en archives. Curieuse de découvrir comment cette histoire se propage dans la ville et se transforme, comment elle se voit contaminée par des murmures tenaces qui lui donnent une saveur et une odeur particulière, elle comparera ses trouvailles aux récits des gens de la rue. Dans ses recherches, elle s'est attardée à des faits et anecdotes reliés à des lieux précis de Montréal. Du début juin jusqu'à la fin juillet, elle habitera ces lieux de façon spontanée pendant quelques heures pour y transmettre ces histoires aux passants. En retour, elle leur demandera de lui raconter un souvenir, une légende, un événement au sujet de l'eau, du sang et du lait en rapport à un endroit particulier de la ville. Ces fluides vitaux, qui marquent fortement l'imaginaire des gens, deviennent le véhicule de l'histoire.

Dans un mouvement d'aller et retour entre ce que l'histoire retient et ce que les gens vivent, ce qu'ils savent et ce qu'ils ressentent, Symptômes relocalisés aborde l'histoire comme un organisme vivant perméable à son environnement et constitue une métaphore de la mémoire.


Caroline Boileau est fascinée par les différentes façons de parler du corps et de l'habiter. Son travail de création somatise le Médical, parasite l'hôpital, recycle poétiquement le médicament, propose la couleur en guise de thérapie, sonde le corps et exorcise la maladie. Par tous ces moyens, Caroline Boileau remet en question le regard que la médecine pose sur le corps en le confrontant aux croyances populaires ainsi qu'aux récits intimes que les gens lui racontent.


Communiqué

Pour participer à la collecte d'histoires de Caroline Boileau, passez au Centre d'histoire de Montréal ramasser la trousse de cueillette de Symptômes relocalisés. Le nécessaire comprend un formulaire permettant de raconter un souvenir, une légende ou un événement au sujet de l'eau, du sang ou du lait, relié à un endroit particulier de Montréal. Une enveloppe pré-affranchie est incluse pour retourner vos récits à l'artiste, qui vous renverra à son tour un macaron. Vous trouverez le tout au Centre d'histoire de Montréal dans le Laboratoire de Mémoire vive. Disponible jusqu'à épuisement.