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Programming

CONSTANZA CAMELO SUAREZ

DILATAR O CONTRAER EL UNIVERSO III - 11:56 AM

Constanza Camelo Suarez created a collective performative intervention involving discreet, sophisticated technological apparatus. The project, entitled DILATER OU CONTRACTER L'UNIVERS III, brought together Mexican citizens who had been deported from the United States. Without documents, they crossed the border and were sent back by the US immigration service.

Sub-event of

Satellite - Tijuana

To start its 26th birthday with a bang, DARE-DARE is programming an ambitious project entitled SATELLITE. DARE-DARE will travel to Detroit and Tijuana for three-week “artist-organization-in-residencies” in each city.



Intervention performative de Constanza Camelo Suarez

Collaborateur à la technique : Paolo Almario

Participants : Luis Miguel Hernandez, Mary Romero Galvan, Teresa Arellano, Norma Soriano, Ricardo Jiménez Nova et Jonathan Chavez.

Constanza Camelo Suarez a réalisé une intervention performative collective impliquant un appareillage technologique discret et sophistiqué. Ce projet, intitulé DILATER OU CONTRACTER L’UNIVERS III, a réuni des citoyens mexicains ayant été déportés des États-Unis. Sans documents, ils ont traversé la frontière et ont été renvoyés par le service d’immigration américain.

À l'issue d'une série de rencontres avec divers travailleurs sociaux, fonctionnaires et réfugiés, lors desquelles Constanza expliquait le concept de sa performance, six personnes déportées ont accepté de participer à cette intervention dans l'espace public urbain aux abords de la frontière. Ainsi, tour à tour (Luis Miguel Hernandez, Mary Romero Galvan, Teresa Arellano, Norma Soriano, Ricardo Jiménez Nova et Jonathan Chavez) ont marché sur les mots : Dislocalizado - mal localizado – relocalizado (déplacé, mal placé, replacé).

Ces mots avaient été transcrits à la craie, en très grand format, sur la chaussée d'une bretelle d'autoroute en construction, qui conduira bientôt à un nouvel accès frontalier vers les États-Unis. Aveuglés par leur document de déportation, accompagnés durant leurs parcours par l’artiste et suivis d’un policier municipal, les participants étaient munis d’un GPS.

Via Bluetooth, le GPS transmettait à un ordinateur les données provenant de leurs trajectoires. Ces données de géolocalisation étaient simultanément traduites de façon vectorielle afin de représenter sous forme de pixels la transcription «dessinée» du mot «parcouru» dans une page Web spécialement conçue à cet effet.